Datadome, la solution de cybersécurité pour le commerce en ligne
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Des robots qui automatisent les cyberattaques
La solution de Datadome est une protection en temps réel, basée sur l'intelligence artificielle, contre les nouvelles attaques automatisées menées par des robots. Ces robots malveillants, sortes de petits " objets numériques " qui se promènent sur Internet, paramétrés par des équipes de hackers souvent très compétents en programmation, peuvent avoir des missions de divers ordres tels que la récupération de données (contenus, données personnelles…), l'usurpation d'identité pour pénétrer les systèmes d'information ou encore les attaques dites " par déni de services " qui peuvent rendre inaccessibles les sites les plus performants.
Dans le cas d'une cyberattaque par ingénierie sociale par exemple, le pirate doit préalablement se renseigner précisément sur l'entité qu'il va attaquer, en connaitre les habitudes, les structures et l'organisation, ou connaître les pratiques d'un ou plusieurs utilisateurs de l'entité, pour en obtenir des informations qui lui permettront de pénétrer celle-ci. Grâce aux " bad bots ", il n'a plus besoin de participer à l'attaque, il lui suffit de programmer les robots pour qu'ils tentent de pénétrer les systèmes les moins bien protégés (mots de passe trop simples), les multiplier presque à l'infini et attendre qu'un de ces mercenaires lui rapporte les informations d'une cible. Il s'agit alors d'attaques par force brute, le nom est suffisamment évocateur.
Des dégâts souvent irréversibles, surtout pour les TPE/PME
Selon l'ANSSI (Autorité nationale de la sécurité des systèmes d'information), le nombre de cyberattaques a été quadruplé en 2020 par rapport à l'année précédente. Plus de 100 000 infractions liées à la cybercriminalité ont été recensées en France. Une hausse qui s'explique notamment par la structuration et la spécialisation de réseaux de cybercriminels. Il est très probable que ce nombre ait été encore largement augmenté en 2021.
Les cyberattaques sont indéniablement de plus en plus sophistiquées provoquant des dégâts économiques très importants. Les réseaux de cybercriminels sont de plus en plus organisés et structurés. Des offres de " ransomware as a service ", à l'image du mode SaaS pour les logiciels de gestion, sont même proposées. Un pirate en herbe peut donc, moyennant quelques bitcoins, louer une solution lui permettant de rançonner des entreprises et d'avoir même un service client associé à l'offre. Ces attaques coutent chères, une étude de Hiscox estime que 67% des entreprises françaises ont reporté au moins un cyber évènement avec un impact financier qui s'établit, en 2020, a un coût médian de 9 000 euros. Mais surtout, elles dégradent l'image des entreprises atteintes, la e-réputation est entachée, laissant parfois supposer qu'elles ne sont pas assez sûres pour mériter la confiance des clients. Cette même étude précise que près d'une entreprise française sur cinq (19%) a déclaré avoir plus de difficultés à attirer des clients après un incident ou une faille.
Un marché important et des acteurs nombreux
Selon l'Observatoire de la Confiance Numérique 2021, le chiffre d'affaires global de la confiance numérique s'élève à plus de 13,4 milliards d'euros en 2020, en croissance de plus de 6% par rapport à l'année précédente. Pour les seuls produits et logiciels de cybersécurité, avec une croissance supérieure à 10% sur la même période, il atteint 4,3 milliards d'euros. Et presque autant (4 milliards d'euros) sont générés par les prestations de services en cybersécurité. Mais la concurrence est forte sur ce marché puisque l'Observatoire dénombre plus de 700 sociétés sur le segment des produits de cybersécurité et 690 sur les services. Parmi ces entreprises, de grands acteurs internationaux (Airbus CyberSecurity, Orange Cyberdéfense, Safran ou Thalès) mais aussi plusieurs dizaines de startups dont 150 sont mises en avant par le Radar 2021 des startups cybersécurité, publié par Wavestone pour BPIFrance.
La plus grosse levée de fonds du secteur en 2021
En juin 2021, Datadome a annoncé avoir finalisé une levée de fonds en série B de 30 millions d'euros grâce à un tour de table mené par le capital-risqueur américain Elephant, associé à ISAI, qui avait déjà participé à une levée de fonds précédente. L'entreprise avait, en effet, déjà bénéficié d'une levée en série A d'un montant de 2,5 millions d'euros et qui remonte à 2018.
Elle déclare déjà plus de 130 clients dont LeBonCoin, Rakuten, Blablacar, La Redoute, La Fourchette, Saint Gobain, Axel Springer ou encore AngelList Talent et compte 60 collaborateurs basés principalement à Paris et New-York. Avec cet apport financier, elle envisage de doubler son effectif et le nombre de client d'ici la fin de 2022.