Hausse annuelle de 1,4% sur les salaires de base
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Hausse du pouvoir d'achat
Les négociations salariales annuelles obligatoires sont souvent callées sur l'augmentation des prix à la consommation. Le ralentissement de l'inflation a provoqué à son tour un fléchissement des augmentations de salaires, toutefois avec un effet retard. En conséquence, la progression des salaires demeure supérieure à celle du coût de la vie, engendrant une augmentation du pouvoir d'achat. Sur l'année 2014, le salaire moyen brut calculé par les URSSAF a progressé de 1,3% et, compte tenu de l'inflation de 0,1%, le gain de pouvoir d'achat ou progression du salaire réel est de 1,2% contre 1% en 2013.
Prudence des entreprises dans leur politique d'embauche
Les entreprises restent prudentes dans leurs projets d'investissements et d'embauche de personnel, l'incertitude quant à une réelle reprise de leur activité se traduisant par la persistance d'un taux de chômage supérieur à 10%.
Entreprises privilégiant les augmentations individuelles
Le contexte économique reste ainsi peu favorable à la progression des salaires. Par ailleurs, les salaires continuent de s'ajuster sur le ralentissement de l'inflation. Pour l'exercice 2015, les cabinets spécialisés en ressources humaines soulignent que les entreprises ajustent à la baisse leurs objectifs de politiques salariales. Par exemple, les compagnies d'assurances ont revu à la baisse la progression des salaires, passant désormais à 1,6% contre 2% prévu en fin d'année 2014. Par ailleurs, les entreprises privilégient davantage les augmentations individuelles et les primes ainsi que l'abondement des plans d'épargne d'entreprises.
SMIC : 1 457,52 euros brut/mois depuis le 1er janvier 2015
La revalorisation du salaire minimum interprofessionnel de croissance au 1er janvier 2015 a été de 0,8%, portant le SMIC à 9,61 euros contre 9,53 euros en 2014. 10,8 % des salariés ont bénéficié de la revalorisation du SMIC en 2014.
Fonction publique : 5ème année du gel du point d'indice
Gelé depuis l'été 2010, le point d'indice (base de calcul du traitement dans la Fonction publique) demeure bloqué jusqu'en 2017, sans "clause de revoyure" en fonction d'un retour significatif de la croissance. Par ailleurs, les enveloppes consacrées aux mesures catégorielles (ciblées prioritairement sur les bas salaires) seront fortement réduites, passant en 2015 à 245 millions d'euros, contre plus de 500 millions d'euros par an entre 2007 et 2012.
Evolution des salaires de base dans le secteur privé
Variations trimestrielle et annuelle des salaires de base par catégorie socio-professionnelle, en 2013 et 2014.
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