“Villes marchables” : nouveau baromètre 2023
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Un second baromètre pour évaluer l’évolution de la “marchabilité” des villes
Ce second baromètre est réalisé à l’initiative de la Fédération Française de Randonnée et les associations Rue de l’Avenir, 60 Millions de piétons et le Club des villes et territoires cyclables et marchables.
Ce baromètre a été réalisé à partir d’une enquête en ligne où il a été question de recueillir le sentiment des interrogés sur la marchabilité de leur environnement urbain. 70 000 personnes ont été interrogés, 42 400 questionnaires remplis et 4 600 communes concernées.
Principaux résultats du baromètre
La note moyenne de satisfaction est de 9.5/20, soit une légère amélioration par rapport au premier baromètre (9.2/20).
Parmi les enseignements, le baromètre indique que 85% des répondants marchent en zone urbaine.
Le confort général de la marche à pied est noté 8,3/20, contre 8,6/20 en 2019.
Le ressenti général sur le quotidien de piéton est de 10.2/ 20, contre 9,8/ 20 en 2019.
Concernant les personnes à mobilité réduite, le ressenti global est de 8/20 contre 7,4/20 en 2019.
[Note expert SVP] : ce constat paraît problématique alors que les normes PMR priment
lors des aménagements réalisés par les communes. Ce résultat illustre plutôt les difficultés des décideurs locaux à pouvoir moderniser l’accessibilité de leur environnement urbain, face à la multiplicité des flux existants. Par exemple, la piétonisation des centres villes passe souvent par la mise en place de dispositifs empêchant les stationnements sauvages, qui peuvent gêner l’accès et la mobilité des PMR.
Pistes d’améliorations proposées par les auteurs du baromètre
Parmi les pistes proposées, on peut retenir :
la réalisation de cheminement piétons, plus larges et mieux entretenus ;
• la sanctuarisation de l’usage des trottoirs pour les piétons ;
• modérer la vitesse des véhicules motorisés ;
• traiter les points noirs et les coupures urbaines
• Installer des aménagements pour rendre la marche plus agréable.
o [Note expert SVP] : l’installation de bancs, de fontaine est souvent réclamée par les usagers des centres-urbains. Toutefois, cela se heurte à d’autres problématiques, au premier rang desquelles, la sûreté et la tranquillité publique. Les bancs, les zones d’ombre sont considérées comme anxiogène par les usagers, et surtout les femmes, ce qui implique de repenser davantage les modes de mobilités urbaines.