Social, finance, fiscalité, économie, réglementation, vie des affaires, information sectorielle…
interrogez les 200 experts SVP sur toutes vos questions professionnelles

    Prolongation de l'accord de baisse de production de pétrole

    09 January 2018
    Cette lettre est réalisée par : Pascale Claude, William Kennedy

    Lors de la réunion du 30 novembre dernier, l'accord de réduction volontaire entre pays membres et non-membres de l'OPEP, dont la Russie, a été reconduit jusqu'au 31 décembre 2018. Il concerne 24 pays qui représentent près de 60% de la production pétrolière mondiale. Avec une moyenne de 62,73 dollars le baril en novembre 2017, le cours du Brent poursuit sa progression avec une augmentation de 9,1% sur le mois.

    Retour sur les différentes étapes de l'accord

    Le 30 novembre 2016 : 1er accord des États membres de l'OPEP pour une réduction de 1,2 million de barils par jour (mbj) à partir du 1er janvier 2017, et pour une durée de 6 mois. Cet accord concerne 11 des 14 pays membres de l'OPEP. Sont exclus l'Indonésie, qui a suspendu son adhésion à l'OPEP, ainsi que le Nigeria et la Libye.

    Le 10 décembre 2016 : sous l'impulsion de la Russie, 11 pays non membres de l'OPEP se sont joints à l'accord et se sont engagés à réduire leur production de 558 000 barils par jour. Il s'agit de l'Azerbaïdjan, du Royaume de Bahreïn, du Brunei Darussalam, de la Guinée Équatoriale, du Kazakhstan, de la Malaisie, du Mexique, du Sultanat d'Oman, de la Fédération de Russie, de la République du Soudan et de la République du Sud-Soudan. Cela porte l'engagement total de réduction à environ 1,8 mbj.

    Le 25 mai 2017 : reconduction de l'accord jusqu'en mars 2018. La Guinée Équatoriale étant devenue membre de l'OPEP le 25 mai, sont concernés 12 pays membres de l'OPEP et 10 pays non membres.

    Le 30 novembre 2017 : l'accord est prolongé jusqu'en décembre 2018. Cependant, à la demande de la Russie, le plafonnement pourra être revu lors de la prochaine réunion de l'OPEP en juin 2018 en fonction de la situation du marché. En principe, la Libye et le Nigeria ne seront plus exclus de l'effort de réduction.

    Cet accord a permis de réduire le niveau des stocks excédentaires et de soutenir les cours. Le Brent a augmenté de 40% en un an, passant de 45 à 63 dollars le baril.

    Les articles des experts SVP sur le même thème :